© CDHS - SAINT-CLEMENT - 2019
© CDHS - SAINT-CLEMENT - 2019

Bienvenue

sur l’Espace de…

« Joson et La Poux »

La première Guerre Mondiale L’ENFANCE DE MES GRANDS-PARENTS BILAN DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE LE RETOUR DES POILUS LE RETOUR DES POILUS LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LA MOBILISATION LA MOBILISATION
9 063 Vosgiens poilus sont morts pour la France. Le soldat DURAIN, 43 ème RIT, 5 ème Bataillon est mort à Moyenmoutier. 436 « BARBIER », 376 « RENARD », ont participé à cette guerre. Dans cette guerre de masse industrielle, les hommes ne sont plus que de la matière et c’est là le côté le plus effroyable du premier conflit mondial.
Dans le matin du lundi 11 novembre 1918, le clairon sonna pour 890 000 morts Anglais, 2 millions d’Allemands, 1 700 000 Russes, 530 000 Italiens, 43 000 Belges. La France pleurait 1 400 000 tués, jeunes pour la plupart, 1,5 % de la population active, saignée dont elle ne serait toujours pas remise en 1940. On ne sait pas combien de milliers d’hommes, dans les semaines et les mois qui suivirent, sont morts de leurs blessures. Ce qui s’achevait, c’était le plus grand conflit de l’histoire de l’humanité. Près de dix millions de morts dans le monde et un déluge de feu sans précédent C’est la mort à grande échelle qui confère à la Première Guerre Mondiale un caractère effroyable d’un genre nouveau. Le plus souvent, la mort dans les tranchées ne vient pas des tranchées mais de bien plus loin, parfaitement anonyme. On estime en effet que plus de 70 % des soldats tués sur le front ont été victimes de tirs d’artillerie. On inflige la mort sans même voir son ennemi. L’anonymat de cette tuerie sans visage peut blaser à toute émotion ou provoquer au contraire des déchaînements de rage destructrice. Jusqu’à la fin de la guerre, ni le simple soldat ni la plupart des généraux ne sauront vraiment que les morts et les mutilés se comptent par millions. Mais tous savent de quoi il retourne quand une compagnie de 250 hommes est broyée et réduite à 50 ou 40 survivants et qu’après le pilonnage et le déluge de feu, il ne reste plus des hommes qu’un amas de scories, comme le disent les soldats Allemands.
L’ENFANCE DE MES GRANDS-PARENTS BILAN DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE LE RETOUR DES POILUS LE RETOUR DES POILUS LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LA MOBILISATION LA MOBILISATION Page précédente Page précédente
© CDHS - SAINT-CLEMENT - 2019
© CDHS - SAINT-CLEMENT - 2025

Bienvenue

sur l’Espace de…

« Joson et La Poux »

Page précédente Page précédente L’ENFANCE DE MES GRANDS-PARENTS BILAN DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE LE RETOUR DES POILUS LE RETOUR DES POILUS LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LA MOBILISATION LA MOBILISATION L’ENFANCE DE MES GRANDS-PARENTS BILAN DE LA 1ERE GUERRE MONDIALE LE RETOUR DES POILUS LE RETOUR DES POILUS LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE CONFLIT DE LA GRANDE GUERRRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LE POILU ET SON VOCABULAIRE LA MOBILISATION LA MOBILISATION La première Guerre Mondiale
9 063 Vosgiens poilus sont morts pour la France. Le soldat DURAIN, 43 ème RIT, 5 ème Bataillon est mort à Moyenmoutier. 436 « BARBIER », 376 « RENARD », ont participé à cette guerre. Dans cette guerre de masse industrielle, les hommes ne sont plus que de la matière et c’est le côté le plus effroyable du premier conflit mondial.
Dans le matin du lundi 11 novembre 1918, le clairon sonna pour 890 000 morts Anglais, 2 millions d’Allemands, 1 700 000 Russes, 530 000 Italiens, 43 000 Belges. La France pleurait 1 400 000 tués, jeunes pour la plupart, 1,5 % de la population active, saignée dont elle ne serait toujours pas remise en 1940. On ne sait pas combien de milliers d’hommes, dans les semaines et les mois qui suivirent, sont morts de leurs blessures. Ce qui s’achevait, c’était le plus grand conflit de l’histoire de l’humanité. Près de dix millions de morts dans le monde et un déluge de feu sans précédent C’est la mort à grande échelle qui confère à la Première Guerre Mondiale un caractère effroyable d’un genre nouveau. Le plus souvent, la mort dans les tranchées ne vient pas des tranchées mais de bien plus loin, parfaitement anonyme. On estime en effet que plus de 70 % des soldats tués sur le front ont été victimes de tirs d’artillerie. On inflige la mort sans même voir son ennemi. L’anonymat de cette tuerie sans visage peut blaser à toute émotion ou provoquer au contraire des déchaînements de rage destructrice. Jusqu’à la fin de la guerre, ni le simple soldat ni la plupart des généraux ne sauront vraiment que les morts et les mutilés se comptent par millions. Mais tous savent de quoi il retourne quand une compagnie de 250 hommes est broyée et réduite à 50 ou 40 survivants et qu’après le pilonnage et le déluge de feu, il ne reste plus des hommes qu’un amas de scories, comme le disent les soldats Allemands.